Le projet Inka Llacta

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Lieu : Peru

Belge au Pérou, Responsable de l'association des Belges du Pérou "Maison de Belgique", délégué de l'UFBE, guide, écrivain, agent de voyage, restaurateur, rêveur, idéaliste, aimant la BD, le cinéma, les ballades de découvertes à cheval dans les Andes, les sites archéologiques, la recherche. Belga en el Peru, responsable de la asociacion de los Belgas del Peru,responsable de UFBE-Peru, guia, escritor, agente de viajes, creador de cocina y restaurante, le gusta los comicos, el cinema, el chocolate, los viajes a caballos en los Andes, la arqueologia, historia etc

vendredi, septembre 25, 2009









Tourisme culturel pro-actif
Voyage culturel pro-actif.






Inka Llacta®


(http://www.inkallacta.com/ ) et une communauté paysanne voisine ont reçu un petit groupe d'une douzaine environ de voyageurs, de touristes et accompagnant venant de Belgique et de France.


Cette fois la visite à Inka Llacta® était liée directement à celle de la petite communauté de San Marcos, dépendant du "districto de Ancahuasi", une part des plantes et arbres destinés à l'archéosite furent remis au Président et autres membres de l'administration cette petite communauté pour celle-ci, composée d'à peu près quarante familles avec une moyenne de plus ou moins cinq à six personnes par famille, le tout en présence de représentants de la Municipalité de Ancahuasi et d'autres membres de la communauté paysanne.

Ils apportèrent la main sur le coeur, une petite pharmacie d'urgence qu'on appelle au Pérou "Botiquin" de premiers secours aux fins que la communauté se dote de cet élément de première nécessité en cas de petits accidents, petites blessures.Ils apportèrent aussi les classiques crayons, feutres pour les enfants et divers échantillons un peu d'argent aussi et avec le partenariat d'IKL quelques plantes, arbres, arbustes notamment de Sauco, Quishuar, Queuña, etc.






Une médaille de l'association Inka Llacta® fut remise à la chef de groupe, l'acte fut confié à un conseiller communal de la Municipalité de Ancahuasi pour souligner la trajectoire pro-active de cette dernière depuis des années en diverses contrées du monde et cette fois à Ancahuasi. La suite du programme de cette journée se poursuivit comme suit:
Déplacement jusqu'au domaine de Inka Llacta®,
explication des projets de l'Association
visite du chantier de l'Archéosite et notamment des colcas incas (sorte d'entrepôt, de grenier) circulaires ou cuadrangulaires pour en comprendre les principes architecturaux, les techniques anciennes de construction, les principes de conservation liés à la thermorégulation d'une part grâce aux types de matériaux, orientations des portes, ventilations, etc et les éléments qui complète ce travail comme l'usage de plantes repelentes por éloigner les parasites comme la muña, les silos internes ouverts, semi-ouverts ou fermés appelés "takes" etc.


Préparation de huatya sorte de four composé sur le moment de mottes de terre à l'ancienne pour préparer des pommes de terre au four et ensuite dégustation de délicieuses pommes de terre très chaudes.





Agriculture avec les travailleurs du site, apprentissage par les visiteurs de l'utilisation de la Chaquitacclla sorte d'étroite bêche inca et mise en terre de pommes de terre. Mise en terre aussi à Inka Llacta® de plantes similaires à celle offertes à la communauté de San Marcos c'est-à-dire de Sauco, Quishuar, Queuña, capuli. Ce qui permet aux participants d'évaluer mieux le travail réalisé par les habitants de la zone, le travail des équipes de l'archéosite, les problématiques en présence et les possibilités d'actualité.
Plantes qui porteront le nom de chacune des personnes qui les ont plantées. Car ce sont des petites actions à effet durable.
Ces actions s'inscrivent dans le cadre de la proposition de l'Association de prévoir un euro par voyageur et par ticket ou route et de consacrer cet argent à reverdir les Andes en les reboisant et en revitalisant sa biodiversité native en participant de la sorte :
au maintient des terres arables,
à la lutte contre la désertification de la cordillère,
à la réduction de la pollution due aux hydrocarbures des moyens de transports qui en font usages,
à lutte contre le réchauffement généralisé et la fonte des glaciers qui génère un problème sérieux en approvisionnement d'eau constant non seulement dans les Andes mais aussi sur leur versant Ouest et les villes villages, bourgades et champs côtiers.
La systématisation du versement par les secteurs concernés de cet euro par passager et par ticket d'avion vendu permettrait si cette proposition devait être acceptée et mise en application de planter entre 5 et 10 millions de plantes minimum par an.
En attendant l'Association ne reste pas les bras croisés, elle travaille sur plusieurs fronts en pratiquant directement ce qu'elle prône. Les membres de l'équipe d'Inka Llacta® poursuivent les mises en terre de ces mêmes types de plantes, plus des plantes de k'antu, Molle, Kolle, Tillay, etc et entreprendra la plantation dans les prochains jours de variétés maïs, pommes de terre, tarwi, quinua et kiwicha, le tout avec des engrais naturels, pas de pesticides ou autres industriels, mais bien dans la traditions des techniques et savoirs du passé.
http://www.inkallacta.com/