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Lieu : Peru

Belge au Pérou, Responsable de l'association des Belges du Pérou "Maison de Belgique", délégué de l'UFBE, guide, écrivain, agent de voyage, restaurateur, rêveur, idéaliste, aimant la BD, le cinéma, les ballades de découvertes à cheval dans les Andes, les sites archéologiques, la recherche. Belga en el Peru, responsable de la asociacion de los Belgas del Peru,responsable de UFBE-Peru, guia, escritor, agente de viajes, creador de cocina y restaurante, le gusta los comicos, el cinema, el chocolate, los viajes a caballos en los Andes, la arqueologia, historia etc

mardi, janvier 22, 2008

Inka Llacta

Le Projet de cité inca pour un développement durable










La problématique:


Les habitants des zones rurales andines pauvres ou défavorisées voient leurs concitoyens et enfants les quitter pour tenter leurs chances vers les villes, grossissant souvent les bidonvilles de ces dernières.Avec pour conséquence un changement brutal de vie, de valeurs, la confrontation avec la délinquance, la violence, la drogue, une précarité pernicieuse.
L'idée:

Offrir aux populations de deux villages andins la possibilité d'un avenir meilleur sur base de leur histoire,, leur culture, leurs traditions, des principes de partages, paix, sécurité, conservation des patrimoines, l'exemple.


Comment ?

En construisant un archéosite refaisant vivre avec fidélité une cité de la haute noblesse Inca ou Inka llacta à l'époque de son apogée ou Inkanato.

Avec deux partie:

Une destinée à l'étude rigoureuse par la reproduction minutieuse,
la deuxième par l'exploitation moderne et cohérente du site et des productions dans différents domaines.

Les deux s'appuyent sur:

A/ Les promoteurs de l'idée

B/ un conseil scientifique

C/ Les habitants de la zones

D/ les chercheurs, étudiants extérieurs et locaux
E/ Les professionnels de différentes spécialités intéressés.

F/ Les visiteurs.

G/ Les organismes d'appui aux projets de développement rural, sponsors et mécènes.

D/ Les productions audio visuelles et autres permettant la promotion du projet, de l'histoire et des patrimoines par l'entremise de livres, BD,






CD, DVD et films à caractères documentaires, culturels, commerciaux et les représentations qu'elles signifient:BD Etudes comparatives é documents de chroniqueurs tel Guaman Poma de Ayalla, Martin de Murua ou autres sur plans documentaires et autres relatifs aux cultures préhispaniques avec l'aide de professionnels dans les différents domaines concernés





E/ Par la création de centre de formation écoles et ateliers pour enfants et adultes, pour :
des réalisations artisanales en céramique, textiles, pierres, et autres matériaux
une formation à la gestion de micro et petites entreprises et le principe coopératifs.
une formation sur la gestion des ordures, le recyclage, les énergies propres (production, captation, usages, économie, etc), l'économie de l'eau, le traitement des eaux usées etc.
Formation artitistique
Enseignement de l'histoire préhispanique sur un plan
La canalisation de la violence, dans des reproductions de mises en scène de cette dernière dans l'histoire.

G/ La création d'un petit mouvement de jeune de type boyscouts .

La situation


Au Pérou, à environ 40 minutes de l'ancienne capit ale Inca de Cusco, sur un peu plus d'un hectare, dans la zone de Ancahuasi, zone de Zurite, se trouve le terrain où se développe le projet d'une cité selon les principes architectoniques de l'époque inca, dans l'idée de reconstituer intégralement un environnement de l'époque de l'Inkanato ou époque impériale inca.

Les coordonnées:
790641 E. et 8510650 N à 2920m d'altitude, nous indique notre GPS.


Pour le voyageur sans GPS:

Il faut quitter Cusco en direction du village de Poroy (où se trouve aussi la première gare du trajet en train vers Machu Picchu), puis prendre à gauche à l'embranchement principal (près de deux stations d'essence), donc en direction d'Abancay, Anta et Izcuchaca.Passer la zone de Cachimayo, puis les villages de Puckyura, Compone et enfin Ancahuasi.


Entre le site de Quillarumyioc - Koriwayrachina - Incaracay et un nouveau site identifié dont les fouilles viennent d'être entammée par l'équipe de Teo Paredes, mais dont le nom ne nous est pas encore connu et dont les coordonnées sont pour l'UTM (Universelle Transversale Mercator) 791031 E. et 8511563 N. Quant à ses coordonnées géographiques elles sont de: 72°18'12" longitude Ouest et 13°12'40" de latitude Sud.
A dix minutes en voiture le projet Andenes, d'étude des plantes en milieu Andin sur terrasse de culture d'époque inca et notamment des plantes natives.50 hectares de terrasses de cultures sur une infrastructure construite il y a plus d'un demi-millénaire sur environ 1500 hectares.
A charge de notre ami l'ingénieur agronome Ladislao Palomino.

Quelques questions au sujet des Incas.

Les chiffres sur l'or pris par les Espagnols aux Incas sont-ils exagérés?

L'or avait-il ou non grande importance pour les Incas eux-mêmes? A quoi utilisaient-ils or et argent ? En décoraient-ils leurs maisons, temples et palais?Existe-t-il encore des cités Incas non découvertes ? L'Eldorado était-il Inca ?Combien de types de pommes de terre connaissaiçent-ils? Est--il vrai qu'il en connaissaient plus de 200 ? Près de 4000 ? Combien en fait?Inka Llacta se situe dans la grande vallée où se serait notamment déroulé la bataille de "Jakijawana" , opposant "Pizarristes" et "Almagristes" sous l'oeil d'abord amusé des gens de Manco Inca qui espèrent avec lui qu'elle déstabilisera et affaiblira la puissance des conquistadors. Pour consumer cette querelle ils se proposent d'appuyer un des camps aux fins de faire basculer definitivement le sort de la région en faveur de ses habitants légitimes. Mais, les conquistadores, flaireront le danger et préfèreront remettre leur querelle à un peu pmus tard et s'allieront contre Manco Inca et ses troupes!

Ce projet touche à la légende.

Celle de la renaissance d’un empire, dont le projet commence par la construction de la première cité Inca, non seulement du point de vue architectural, mais de toute la vie impériale Inca et Hatun Runa, symbole de sa renaissance dans les esprits entourés des Apus dieux et esprits sacrés de la cosmogonie du Tahuantinsuyu et de la symbiose entre l’impérial, le divin et le populaire.


Une sorte d’ «Archéosite» comme on en trouve en Belgique à Ramioul (60.000 visiteurs par an) ou en France à Guédelon (240.000 visiteurs par saison de 8 mois)et ailleurs.




Mais, peut-être autant dirigé vers les chercheurs, universitaires, les écoles et les professionnels que vers le tourisme proprement dit.
D’ailleurs en l’actualité la seule agence autorisée à y mener des voyageurs et y faire des visites guidées, dégustations, etc est au moment de la rédaction de ces lignes :L’agence belge « Aventura Latino Americana » pour plus d’informations : perou@amerique-latine.comEt le site web : http://www.perou.net.
Un appel aux sponsors, mécènes et toute aide est lancée.
A bientôt