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Lieu : Peru

Belge au Pérou, Responsable de l'association des Belges du Pérou "Maison de Belgique", délégué de l'UFBE, guide, écrivain, agent de voyage, restaurateur, rêveur, idéaliste, aimant la BD, le cinéma, les ballades de découvertes à cheval dans les Andes, les sites archéologiques, la recherche. Belga en el Peru, responsable de la asociacion de los Belgas del Peru,responsable de UFBE-Peru, guia, escritor, agente de viajes, creador de cocina y restaurante, le gusta los comicos, el cinema, el chocolate, los viajes a caballos en los Andes, la arqueologia, historia etc

dimanche, octobre 01, 2006

Sumac Chakra,

C'est la frange "agricole"du projet Inka llacta, laquelle revêt une importance particulière non seulement sur les plans historique ou archéologique mais surtout du point de vue de la recherche de solutions aux problèmes actuels et futurs dans ce domaine ainsi que dans l'ecosystème générale.

Les problématiques se situant esentiellement sur les points suivants:

  • Les convictions de nécessité absolue de productions agricoles plus que gonflées pour une rentabilité maximale sous peine de mort pure et simple chez un bon nombre d'agriculteurs et d'autres instances.
  • Utilisation massives de plantes NON natives pour tenter de juguler des problèmes de déforestation compensé artificiellement par des plantations de centaines de milliers d'eucaliptus avec les effets colatéraux négatifs déjà identifier et peut-être dont on découvrira les aspects dévastateurs, ou de cultures prisées sur le plan du commerce international, tels que le riz, les asperges (dont le Pérou est devenu producteur Nº1 dans le monde), le blé, le houblon etc susceptibles de modifier l'équilibre des espèces qui se nourrissaient d'autres plantes natives ou s'en servaient comme support, ou entraient d'une façon ou d'une autre dans la chaine alimentaire et les ecosystèmes régionaux.
Surtout en raison dès lors de surface considérable destinées à des monocultures avec les risques d'épidémies voire de pandémies.

La problématique des pollutions dues aux:

  • Utilisations d'engrais chimiques
  • Utilisations dangereuses de pesticides chimiques
  • Des décharges sauvages ou officielles comprenant des dérivés pétroliers, des plastiques, des métaux lourds comme du plomb, du mercure etc.
  • L'omniprésence du risque de plaies dévastatrices: champignons, maladies, invasions d'insectes ravageurs, oiseaux et autres.
  • la raréfaction de l'eau propre, due à la diminution des glaciers,conséquence du réchauffement de la planète, et contamination des fleuves, lacs et rivières ainsiq ue des nappes fréatiques.

A cet effet le projet Inka Llacta souhaite développer son volet "Sumac Chakra" qui consistera en:

  • L'utilisation exclusives de plantes natives en visant leurs réintroductions pour celles qui se raréfient et le développement de leur présence pour les autres
  • Le développement de systèmes de polycultures mélangées et l'étude des rationnalisations potentielles en matière d'entretiens, soins et récoltes.
  • L'étude des systèmes agricoles et techniques expérimentales connues à l'époque inca.
  • Etude des techniques de traitement des éléments agricoles et d'élevage
  • Etude des systèmes, techniques et architectures de conservations des éléments agricoles ou non, destinés à l'alimentation comme les les principes de désydratation, salinisation, enfumage, etc, l'utilisations d'éléments susceptibles d'éloigner les éléments prédateurs ou pouvant nuire aux cultures comme à la conservation des éments alimentaires, molle, muña, systémes de ventilations de régulation de l'hygrométrie dans les colcas et les constructions elles-mêmes.

Avec la participation d'un des ingénieurs agronomes les plus intéressants du moment au Pérou dans ce domaine: Ladislao Palomino Flores.

Avec lui nous étudions les paramètres pour la réalisation de "Sumac Chakra" en tenant compte des problématiques existant, des solutions naturelles envisageables, existantes ou ayant existés.

La référence: Les cultures Incas et pré-incas, les traditions qui se sont perpétuées en zones rurales.

Une plongée dans un passé vieux d'au moins cinq siècles, où l'autorité centrale doit assurer le fonctionnement d'un empire dont les dimensions pourrait avoisiner les 4 millions de kilomètres carré et une population qui pourrait atteindre les 20 millions d'âmes.

Une population essentiellement agricole, héritière de savoir faire millénaire, de connaissances de nombreuses générations et de cultures différentes.

Un patrimoine extraordinaire fait de constructions comme les milliers de kilomètres des fameuses andenes ou terrasses de cultures, de canaux pour véhiculer l'eau, des greniers de nombreux différents modèles, d'outils relativement rudimentaires mais précis, de milliers de plantes extraordinaires.

La légende met en scène des personnages mythiques à la recherche d'une terre promise, fertile, abritée qui deviendrait le nombril du plus grand empire qu'ait connu l'Amérique du Sud dans toute son histoire.

Le travail d'adaptation de zones géographiques très contrastées, d'altitudes très variées, de types de terrains parfois compliqués n'est pas évident.